Des célébrités auto éditées

Marc-Edouard Nabe confiait en 2010 à l’Express

 

"Au lieu de toucher mes misérables 10% de droits d'auteur, désormais, je serai à 70%", alors qu'il venait de basculer dans l'auto édition. Une formule qui lui permet de gagner, beaucoup plus que lorsqu'il était dans une maison d'édition. 

L'auto Édition, pleine de promesse et de qualité, séduit de plus en plus d'auteurs. Au Salon du livre de Paris, au milieu du "sérail" des grands éditeurs, écrivains reconnus, bibliothécaires, journalistes - un petit espace "rebelle" consacré à l'auto édition. Se faire repérer par une maison d'édition : mission (presque) impossible. Les maisons d'édition sont inondées de manuscrits comment sortir du lot. Être édité n’est plus une question de qualité de texte mais de chance. Les auteurs qui ont fait le choix de l'auto édition s'en sortent très bien.

L'exemple le plus connu étant, D’E.L. James, avec " Cinquante nuances de Grey " qui a publié son livre pour en faire un succès phénoménal. Côté français, on peut citer Agnès Martin-Lugand, qui a connu une histoire similaire avec " Les gens heureux lisent et boivent du café "

Même la science-fiction a son exemple avec, « Silo », le best-seller de Hugh Howey qui a fait ses débuts en auto édition avant de devenir un phénomène, et dépasser les 500 000 exemplaires vendus et voir Ridley Scott racheter les droits pour une adaptation. Rien que ça. L'auto Édition : c'est la liberté d'écrire ce que l'on veut, quand on veut !  

"Se marketer soi-même, pas un genre". La phrase est signée Linda Gillard, une auteure anglaise lâchée par son éditeur. Après deux ans de galère, Linda Gillard décide de s'auto éditer. Aujourd'hui, elle en vante les mérites. Dans une interview accordée  au Guardian, elle explique avoir "cassé toutes les règles". "Je ne l'ai pas blogué. Je ne l'ai pas tweeté. Je n'ai pas publié une fiction de genre. Ce n'était pas le premier d'une trilogie. Il n'était pas gratuit. Mais il s'est vendu à 10 000 exemplaires en moins de quatre mois.